Jimmy Cliff !

Jimmy Cliff est parti comme un voleur. 81 ans ! il veut me faire peur ou quoi ? Ce genre de légende humaine est immortel, éternel, on n'attend pas que ces gens vous fassent faux bond au coin du bois. Jimmy Cliff n'était pas qu'un reggaeman, le second reggaeman après Bob Marley, son répertoire était plus large, à l'exemple du morceau que je vous offre ci-dessous. Il n'était pas non plus un rastafari à dreadlocks, mais un homme au visage franc, intéressant, qu'on voulait avoir pour ami. Bernard Lavilliers en parle avec beaucoup de sincérité dans Pure Charts : « On avait presque le même âge. On était très proches depuis l'époque où l'on avait fait "Melody Tempo Harmony" ensemble. Ça me fait un drôle d'effet parce que c'était quelqu'un d'extrêmement positif » (source).

Hey, hey How is there going to be peace When there is no justice ? Oh no, oh How is there going to be peace When there is no justice ? Oh no, oh Someone is taking more than their share Of the bounties of this land and that's not fair So little people got more than they need While there's so many hungry mouths in the world to feed And I will give my heart so true And I will give my love for you, tell me How is there going to be peace When there is no justice ? Oh no, oh (Woah, woah) How is there going to be peace When there is no justice ? Oh no, oh (Woah woah woah) How is there going to be peace When there is no justice ? Oh no, oh (Woah, woah) Someone has taken my share And they just don't give a damn, no they don't care So you just might as well face it (face it) 'Cause there ain't no other way to erase it Well I will give my heart so true And I will give my love for you, tell me How is there going to be peace When there is no justice ? Oh no, oh (Woah, woah) How is there going to be peace When there is no justice ? Oh, no (Woah woah woah) tell me if you know now And I will give my heart so true And I will give my love for you, tell me How is there going to be peace When there is no justice ? Oh no, oh (Woah, woah) (How is there going to be peace) and I want you to tell me how 'Cause you gotta face it Oh, you gotta be erased now (when there is no justice?) I know now (woah woah woah) Oh, if you know, about the love (how is there going to be peace) Help me out Hey, hey, hey (when there is no justice?) (It's not fair) it's gotta be erased (How is there going to be peace) no no-no-no-no-no-no-no-no (When there is no justice) I know, oh (Woah woah woah) I gotta tell you (How is there going to be peace) and I knew you'd feel Happy (when there is no justice) (It's not fair) (How is there going to be peace) You know what I know (when there is no justice) ©Letras*

L'intelligence artificielle me propose cette eulogie du maître que je vous passe sans filtre :

¤Jimmy Cliff, légende du reggae jamaïcain, est décédé à l’âge de 81 ans, suite à une crise d'épilepsie suivie d’une pneumonie, selon un message publié par sa femme, Latifa Chambers, sur les réseaux sociaux. Son épouse a déclaré que son mari était parti « à la suite d’une crise, suivie d’une pneumonie », et a remercié sa famille, ses amis et ses collègues pour avoir partagé son parcours, tout en demandant le respect de leur intimité. Le Premier ministre jamaïcain, Andrew Holness, a rendu hommage à un « véritable géant culturel dont la musique a porté le cœur de notre nation à travers le monde », soulignant que sa musique avait « réconforté les gens dans les moments difficiles, inspiré des générations et contribué à façonner le respect mondial dont jouit aujourd'hui la culture jamaïcaine ». Jimmy Cliff, né James Chambers le 30 juillet 1944 à Saint James, en Jamaïque, a débuté sa carrière dans les années 1960 après avoir collaboré avec le producteur Leslie Kong. Il a connu un succès international grâce à son rôle principal dans le film culte The Harder They Come (1972) et à sa bande originale, qui a contribué à populariser le reggae dans le monde entier. Parmi ses plus grands succès figurent You Can Get It If You Really Want, I Can See Clearly Now (reprise qui a connu un regain de popularité en 1994 dans le film Cool Runnings), Wonderful World, Beautiful People et Many Rivers To Cross. Il a été honoré par l’Ordre du Mérite jamaïcain, un des rares musiciens à recevoir cette distinction, aux côtés de Bob Marley, Peter Tosh et Bunny Wailer. Il a également remporté deux Grammy Awards et a été intronisé au Rock and Roll Hall of Fame en 2010. Des artistes du monde entier, dont le chanteur brésilien Gilberto Gil et le compositeur Chico César, ont rendu hommage à Jimmy Cliff, le qualifiant de « maître de la musique afrodiasporique » et de « pionnier du reggae »¤

Que serait la Jamaïque sans sa musique originale ?

Ah oui, je me suis fait vacciné dans la foulée contre la pneumonie à pneumocoque.

RIP Grand !