Le Werther
Je viens de refermer le Werther.
Même émotion que jadis quand, jeune homme, je découvrais Goethe.
A la réserve près que le "héros" du roman est finalement un pervers narcissique rongé d'amour et de folie mélangés. Demander au mari de sa Dulcinea sa paire de pistolets prétextant un voyage, sachant très bien que Charlotte les décrocherait du mur pour en essuyer la poussière ; mimer un départ pour son domestique en faisant faire sa malle, avant de se tirer une balle dans la tête dès potron-minet assis à son bureau où s'étale sa lettre d'adieu, pour agoniser ensuite jusqu'à midi ! A se demander si l'auteur n'avait fini par détester sa créature !
C'est évidemment très bien écrit, pur plaisir du texte, dans une magnifique traduction Flammarion de 1927.
Vais-je continuer par le Faust ?
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