Décongélation
Ceci n'est pas le billet pur malt d'une soirée sans lune. Je viens de lire un reportage du NewYorker en Yakoutie. C'est de Joshua Yaffa (faut bien être juif pour aller se les geler à Yakoutsk pour une pige, même dans le Newyorker) et le lien est en pied de page. Le permafrost commence à fondre, comme ça lui est arrivé déjà, avant de regeler à l'ère suivante. Sauf que jusque là, nous n'étions pas sur terre. Le permafrost a encapsulé beaucoup de dioxyde de carbone, une fois et demi la quantité de CO² captif de l'atmosphère terrestre, mais aussi bactéries et virus en quantité industrielle (rayez industrielle) ce qui nous promet l'armaggedon annoncé par les saintes écritures. On évalue la couche à 5000 pieds par endroit et jamais moins de mille pieds puisqu'à cette profondeur on fore encore de la glace. Des immeubles ont déjà coulé dans cette merde sous l'effet de la chaleur produite par leur exploitation. Une centrale nucléaire soviétique a été construite sur le permafrost. On se doute qu'ils la neutraliseront avant le gros accident. Quand on voit le bins mis dans le monde entier par le virus chinois, on imagine la tempête virale que provoquera la fonte du permafrost, même si bien évidemment il ne fondra pas sur toute son épaisseur d'un seul élan! La situation cataclysmique qui nous attend scelle la mort du communisme puisque l'homme ne commande plus à la nature mais lui obéit désormais. Mais comme ce sera la mort de tous... buvons !
L'autre pensée du soir est pour les frères Bogdanoff. J'ai eu Grichka pour client, un alien affable, sérieux, précis et de bonne compagnie sans doute. On m'avait offert un de leurs livres sur le big bang dont les équations connues étaient inexplicables sauf à être écrites par un principe souverain absolu. Agnostique maurassien depuis longtemps mais paisible pratiquant pour l'exemple, je devins de ce jour un "agnostique terrifié". On sait le nom du principe absolu qu'on ne prononce pas dans certaines religions, mais que l'on puisse avoir une conversation à bâtons rompus avec ce principe absolu devenait pour moi proprement inenvisageable. Adviendrait-il que j'en serais terrorisé. C'est sans doute du jour de cette révélation que j'ai rompu avec la construction intellectuelle humaine d'un principe de recours expliquant tout l'inexplicable par des axiomes indémontrés. Sans doute avais-je appris que les écritures, la bible surtout, les bibles, avaient collationné toutes les légendes, tous les mythes de Mésopotamie et de plus loin encore au-delà de l'Indus, pour construire le monde d'avant. J'ai appris récemment que c'était le roi Josias de Juda qui avait passé aux scribes de son royaume la commande de ce roman national dont l'écriture s'est étirée sur six siècles d'après les études savantes des manuscrits esseniens de la Mer morte ! Jusqu'à ce que je rencontre Nietzche dans "La Volonté de puissance" qui déconstruit l'échafaudage des religions, surtout la religion judéo-chrétienne, définitivement barbare. On ne s'en relève pas. A moins d'explorer le néant bouddhique peut-être, l'espèce est-elle allée jamais si loin dans la folie de son imagination ? Je lis et relis sans comprendre.
Repère : La grande décongélation de la Sibérie.
L'autre pensée du soir est pour les frères Bogdanoff. J'ai eu Grichka pour client, un alien affable, sérieux, précis et de bonne compagnie sans doute. On m'avait offert un de leurs livres sur le big bang dont les équations connues étaient inexplicables sauf à être écrites par un principe souverain absolu. Agnostique maurassien depuis longtemps mais paisible pratiquant pour l'exemple, je devins de ce jour un "agnostique terrifié". On sait le nom du principe absolu qu'on ne prononce pas dans certaines religions, mais que l'on puisse avoir une conversation à bâtons rompus avec ce principe absolu devenait pour moi proprement inenvisageable. Adviendrait-il que j'en serais terrorisé. C'est sans doute du jour de cette révélation que j'ai rompu avec la construction intellectuelle humaine d'un principe de recours expliquant tout l'inexplicable par des axiomes indémontrés. Sans doute avais-je appris que les écritures, la bible surtout, les bibles, avaient collationné toutes les légendes, tous les mythes de Mésopotamie et de plus loin encore au-delà de l'Indus, pour construire le monde d'avant. J'ai appris récemment que c'était le roi Josias de Juda qui avait passé aux scribes de son royaume la commande de ce roman national dont l'écriture s'est étirée sur six siècles d'après les études savantes des manuscrits esseniens de la Mer morte ! Jusqu'à ce que je rencontre Nietzche dans "La Volonté de puissance" qui déconstruit l'échafaudage des religions, surtout la religion judéo-chrétienne, définitivement barbare. On ne s'en relève pas. A moins d'explorer le néant bouddhique peut-être, l'espèce est-elle allée jamais si loin dans la folie de son imagination ? Je lis et relis sans comprendre.
Repère : La grande décongélation de la Sibérie.
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